Avant d’exercer l’activité de médium, vous avez été prof de gym, vous avez ouvert des entreprises de travail temporaire… Un cheminement que l’on peut qualifier de particulier. Qu’est-ce qui vous a conduite aujourd’hui à exercer votre activité de médium ? Est-ce maintenant la stabilité ? 

J’exerce quand même mon activité de médium, de manière professionnelle, depuis plus de 15 ans. C’est vrai qu’au départ, je ne souhaitais pas en faire mon métier. Cela dit, depuis toutes ces années, je ne suis toujours pas lassée, comment peut-on se lasser d’une passion car c’est une vraie passion.

Parlez-nous de vos débuts en tant que médium, vos expériences ?

C’est un don qui s’est révélé à l’âge de 4 ans. Dès la maternelle, j’avais des messages de personnes décédées. J’ai commencé à exercer gracieusement pour mon entourage proche.

En consultation, quel est votre mode de fonctionnement ?

Je demande généralement aux gens de venir avec des photos, cela me permet de fixer un point et de bien me concentrer. Les vibrations de la voix sont également des supports importants quand il s’agit de consultations par téléphone. J’aime donner quelques références du passé (évènements importants) pour être sûre d’être bien connectée avec la personne. Puis, je parle surtout de l’avenir bien évidement.

Quel est le but d’une consultation et pourquoi vous consulte-t-on ?

Les problématiques sont souvent les mêmes : sentimentales, professionnelles, financières et personnes décédées. Le but est surtout de démontrer aux consultants, même quand c’est négatif, qu’il y a forcément une éclaircie après. Quant aux messages de personnes décédées, cela permet aux consultants de faire le deuil ou tout simplement d’avoir un petit clin d’œil des personnes que l’on a aimées et que l’on aime toujours. 

Vous exercez dans le sud de la France à Bandol mais aussi à Paris et en consultation par téléphone. Ou est votre équilibre ?

Je suis née à Paris et suis installée à Bandol depuis 3 ans. C’est par choix que je désire suivre ma clientèle parisienne tant par téléphone que par RDV. J’ai développé une clientèle fidèle sur Bandol et ses environs. De plus, j’ai ma fille à Paris et un fils à Bandol. C’est donc l’équilibre parfait.

Que pensez-vous du monde de la voyance aujourd’hui ?

Malheureusement, notre métier est souvent galvaudé et le nombre de charlatans croissants ne favorise pas la confiance des consultants. Je reste persuadée qu’il y a très peu d’élus. Je déplore que les consultants ne soient pas protégés (un faux voyant peut causer beaucoup de dégâts) tant sur le plan financier que psychologique. (l’argent on peut s’en remettre, le psychisme est plus difficile à gérer et les dégâts peuvent être irrémédiables).

Votre avenir vous le voyez comment ou comment aimeriez-vous qu’il soit ?

Il sera comme celui qui m’a donné ce don l’aura décidé. J’aime mon métier et espère pouvoir encore aider plein de gens dans la souffrance.

Vous intervenez de temps en temps à la télévision dans une émission de voyance en direct (ID VOYANCE sur IDF1). Qu’est ce qui vous pousse à jouer avec la médiatisation ?

La médiatisation n’est pas un jeu mais plutôt la clé qui sert de faire-valoir aux vrais professionnels de la voyance et à toucher le plus de monde possible.

Quels sont vos projets ?

Continuer à exercer mon métier avec la même passion et le même respect des êtres humains.

Une journée avec Gaya, c’est quoi ? (décrivez une journée type, aussi bien sur un plan professionnel que personnel).

Une journée avec Gaya, ce sont quelques consultations (je ne reçois pas 10 personnes par jour), je préfère la qualité à la quantité, un peu de sport, beaucoup d’enfants et beaucoup d’ami(e)s. Sans oublier, bien sûr, mes 2 heures quotidiennes de méditation mais je trouve encore le temps de dormir un peu. En bref, des journées bien remplies mais je ne perds pas ma vie à la gagner.