Michelle Lhôrence La médiumnité en toute simplicité

Michelle Lhôrence est médium depuis son enfance.

Relais entre le visible et l’invisible, elle délivre les messages des défunts aux vivants, sur demande, par courrier et prochainement sur rendez-vous.

Michelle Lhôrence met également sa clairvoyance au service des recherches scientifiques, historiques, et judiciaires, grâce au Remote Viewing (vision à distance).

Elle est un électron libre.

Elle n’adhère à aucune doctrine, à aucune croyance, à aucun courant de pensée.

Cette médium reconnue, poursuit sa route, en toute liberté, entre ciel et terre.

 

Rencontre.

 

Parlons de votre enfance. Il y avait beaucoup de monde autour de vous….

Mes capacités se sont manifestées vers l’âge de six ans.

Je voyais, et entendais des personnes que personne ne voyait et entendait…

Les défunts m’apparaissaient dans des lieux, comme n’importe quel être vivant et c’est toujours le cas. Seule particularité : dans leurs déplacements, ils dégageaient une certaine évanescence, ainsi que dans la façon de se mouvoir.

J’ai vécu ma médiumnité sans crainte et sans peur. J’ai bénéficié d’un soutien sans faille de mon entourage. Personne ne m’a jamais dit : «Tu ne vas pas bien,  il faudrait que tu ailles voir un médecin ! »

Bien au contraire !

Les membres de ma famille étaient plutôt du genre à me poser des questions sur ce que je visualisais.

Les défunts ont toujours fait partie de ma vie quotidienne.

Je ne peux pas dire à proprement parlé que j’ai fait des rencontres plus marquantes que d’autres, de l’autre côté du voile, puisque ce monde des défunts me semblait normal.

Tout était évident.

Comment avez-vous accepté, puis canalisé cette médiumnité ?

N’ayant pas été influencée par des ouvrages, des croyances, ni même une religion quelconque- je suis athée, et oui, ça existe même pour les médiums- ma médiumnité s’est intégrée rapidement dans ma vie.

Mes expériences m’ont appris à comprendre ce qui se passait,  sans peur.

J’ai ainsi pu  observer et partager ce que je vivais. De ce fait, j’ai été en mesure de canaliser mes facultés, tout en prenant conscience quelles étaient mes limites.

Je ne me suis jamais focalisée sur ma médiumnité.  Je ne  vis pas avec 24h/24 !

Cela m’a permis de ne pas considérer mes facultés comme un fardeau, mais plutôt comme un outil enrichissant.

Je n’ai jamais eu à lutter contre cette faculté. Elle était en moi, elle est en quelque sorte une composante de ma carte d’identité.

Vous le voyez, tout était naturel et normal.

Comment travaillez-vous en tant que médium ?

La clairvoyance que je pratique se décline en perceptions visuelles, auditives, olfactives, gustatives et physiques, ce qui m’apporte une palette complète lors des contacts avec les défunts.

Ma médiumnité ne se résume pas au contact défunt mais à  bien d’autres choses car cette faculté ne se limite pas aux seuls contacts avec l’invisible. 

Au fil du temps et grâce aux expériences dites spontanées, j’ai découvert que la médiumnité était un outil formidable pouvant être appliqué dans de nombreux domaines, telle que l’archéologie, le judiciaire, les applications en recherches historiques, généalogiques (obtention d’informations non perceptibles habituellement, datations, faits, identités… etc)

Devenir medium professionnelle, était- ce une évidence ?

Je pense que cela a toujours été une évidence mais je précise que je n’ai jamais considéré ma médiumnité comme un don ni comme un privilège.

C’est une capacité que nous avons tous en nous.

Vous savez, des personnes qui ne pensent pas avoir de telles facultés en ont pourtant, si elles grattent un peu… J’ai ainsi travaillé avec des personnes qui ne soupçonnaient pas avoir de telles capacités et pourtant, elles sont bien là !

Oui, devenir medium professionnel était une route logique.

J’ai senti très vite, que je devais les exploiter, ne pas les « gâcher ». Je devais les mettre à contribution pour  les comprendre, les maitriser, et découvrir leurs limites.

Il était également important pour moi de  partager cette médiumnité et de la mettre au service de mes semblables, soit pour des personnes qui sont en demande (deuil récent même trois semaines après un décès, ou ancien) ou en recherches (des historiens par exemple).

Quel est votre quotidien en tant que médium ?

Mon quotidien peut être varié.

Cela va d’un contact avec des défunts jusqu’à des expériences que je pratique en expérimental (judiciaire), des conférences, à des travaux rédactionnels et des interventions dans des médias (ce qui s’est produit dernièrement).

Pour des personnes ne pouvant se déplacer, je propose aussi la transcription de contacts avec leurs proches défunts sous forme de rapport dactylographié (que j’envoie par courrier postal). Le travail est identique à celui que je fais lorsque je reçois. Le défunt se présente et je retranscris notre communication avec des éléments très précis  permettant au consultant de reconnaître celle ou celui qui n’est plus là.

J’interviens également dans des  médias en tant que médium (Expériences, et consultante), et je traite de nombreux dossiers comme les recherches en généalogie avec le Remote Viewing (vision à distance), permettant de cibler parfois d’autres branches et de franchir des obstacles liés aux archives, à l’administration.

Comment se déroule une consultation pour un contact avec des défunts ?

Je dois préciser que je ne pose aucune question dès que la personne me contacte.

Je sais dès les premiers instants si la communication pourra avoir lieu ou non.

Il m’arrive de refuser des interventions car je sens à l’avance que le défunt n’est pas compatible avec moi. Il se peut aussi qu’il ne souhaite pas communiquer, n’étant pas prêt ou pour des raisons personnelles.

Je précise aussi que je ne pratique aucun rituel et aucune protection.

Selon les cas, je peux commencer un contact avec et sans photo.
Le consultant est assis en face de moi, je me lève et je commence à donner les informations les plus précises possibles pour qu’il prenne conscience qu’il s’agit bien de son proche disparu.

Ainsi, il peut retrouver des dates qui lui correspondent, des faits, parfois même des identités d’amis que le défunt a connus, ainsi que son attitude et ses mimiques.

Je ne reste pas statique : au moment où je démarre la consultation, je me lève, je marche, je m’arrête, je restitue des attitudes, des expressions verbales. Je délivre des informations que l’on m’envoie.

Je ne souhaite pas entretenir la personne dans le deuil. Je lui montre  simplement, durant cet instant privilégié qui dure environ une heure une heure et quart, que l’absence de quelqu’un ne doit pas être douloureuse. Les défunts sont souvent bien, et les consultants en prennent conscience  durant le contact.

Suite à chaque séance, il y a un apaisement chez les vivants et une satisfaction chez les défunts.

Le fil n’est pas rompu.

Quelle vue d’ensemble avez- vous de l’Au-delà ?

Je suis connue dans le milieu de la parapsychologie comme une personne à part, en raison de  mes points de vue mais aussi, par  ma manière de communiquer avec les défunts.

Aussi, je leur laisse toujours un libre arbitre. Je veux dire par là que je n’ai jamais cherché à savoir ce qu’il se passait « là-haut ».
Je m’arrête au simple échange de communication pour les personnes endeuillées.

Je considère qu’il y a bien d’autres médiums pour transmettre certaines choses que les défunts leur communiquent.

En ce qui concerne mon quotidien, les défunts font partie de ma vie bien sûr mais je ne me focalise jamais sur mes perceptions ou du moins,  je les coupe momentanément suivant ce que je fais, notamment celles qui sont visuelles. 

Je gère la fois mon quotidien et le monde médiumnique dans lequel j’évolue et cela sans excès.

Vous pratiquez le Remote Viewing. Quels sont vos différents champs d’intervention ?

Les champs d’intervention sont vastes.

Rappelons que le Remote Viewing est une technique intuitive qui regroupe toutes les capacités dites extra-sensorielles (visuelles, auditives, olfactives, physiques, gustatives).

Elle est utilisée  pour canaliser, cibler certaines choses. Elle sert aussi à  localiser des personnes, ou à décrire un environnement.

Je n’utilise aucun support excepté une carte géographique mondiale ou des documents écrits (selon le travail demandé).

Mon corps agit alors comme  un radar. La capacité dite extra- sensorielle entre en mouvement.

Les différents champs d’interventions sont la généalogie (ciblage de branches familiales non repérées par le consultant, recherche de lieux… etc).

Je travaille pour le domaine judiciaire (ciblage de lieux d’un crime par exemple) même si en France, nous sommes encore très en retard, dans ce type de collaborations.

J’ai notamment œuvré avec un détective privé, et un analyste en criminologie.

Ce genre de travaux me passionne réellement.

Il existe bien sûr d’autres types d’interventions plus confidentielles, dirons- nous…

Je tiens à souligner que je ne donne pas de consultations de voyance.

Je fais très attention aux informations reçues. Je me refuse à influencer qui que ce soit dans son chemin de vie.

Prenons le cas de quelques sites historiques sur lesquels vous avez posé votre 6ème sens. Qu’avez- vous vu, appris, compris ?

Sur un lieu, je n’utilise que mon corps qui endosse le rôle d’un radar. Tel lieu va m’orienter à tel ou tel endroit, une pièce ou une autre.

Tout lieu possède une mémoire, l’histoire d’un endroit précis. Il est parfois habité par des présences. Je travaille donc au sein de demeures,  de sites historiques, de châteaux…

Ce que je vois, c’est donc son passé: les événements qui s’y sont produits, sa raison d’être originelle…

Je me connecte à sa mémoire.

Grâce à mes capacités visuelles, auditives, olfactives et physiques, j’obtiens des données, j’ouvre des pistes pour  des historiens.
Je détricote les fils de l’Histoire.

Je reviens de mon excursion dans les couloirs du temps, avec des dates, de faits, des histoires de vies, des identités, des informations environnementales…

La présence d’énergies (de défunts) peut également parfaire les informations recueillies.

J’aimerais beaucoup travailler sur des sites archéologiques en Amérique du Sud mais aussi dans  des endroits « forts » où se sont déroulés certains événements historiques majeurs.

Vous avez travaillé pour l’adaptation française de « Most Haunted ». Quelle était la trame de cette émission ?

Most Haunted est à la base une série anglaise qui vise à explorer des lieux présumés hantés avec un médium, un parapsychologue, un historien et le propriétaire du lieu.

C’est une immersion dans le passé tout à fait extraordinaire,  durant laquelle toutes les informations transmises par le médium sont décortiquées.  Les phénomènes dits de hantises pouvant avoir lieu sur ces sites, sont également observés et analysés.

Ce concept à l’avantage de montrer sous d’autres facettes l’utilisation de la médiumnité en tant qu’outil.

J’ai eu la chance d’avoir été choisie pour  tourner ce pilote (qui n’est pas encore diffusé à ce jour), en 2008, aux côtés d’Erick Fearson enquêteur de renom et spécialiste dans le  domaine des hantises depuis plus de vingt- cinq ans.
99% des informations que j’ai communiquées ont été vérifiées et se sont révélées exactes.

On vous a vue récemment sur France 2, dans l’émission « Télématin… ». Vous avez été filmée lors d’une enquête sur un site en Lorraine…Racontez- nous.

J’ai en effet eu le plaisir de tourner pour l’émission Télématin.

Une séquence a été tournée en Lorraine, sur un site historique.

On me voit intervenir  en présence des propriétaires.

Être sous l’œil des caméras lors de tels travaux, est toujours synonyme de prise de risque. Les gens ont toujours tendance à l’oublier…

Tout  est analysé, traité, mis à nu. 

« Encore 15 jours sur le lieu », m’a  dit le propriétaire- guide du domaine et excellent historien, « et vous pouviez nous raconter toute l’histoire ! »

Beau compliment non ?

Pour revenir à ce reportage (le tournage a duré quatre heures et seules quelques minutes ont été montrées au public), je regrette une chose : la médiumnité en tant qu’outil n’a pas été montrée à sa juste valeur.

Patricia Darré, médium, était l’invitée principale de l’émission.

Des choses erronées ont été dites en plateau, suite à la diffusion du reportage.

Patricia Darré s’est prononcée sur mon expérience réalisée sur ce site en Lorraine.

Elle a parlé en quelque sorte à ma place et elle a donné des déductions fausses (relatives à mon intervention dans l’une des pièces de cette demeure). Or qui est le plus susceptible d’expliquer ce qui a été vu et sous quelle forme ? Je crois que c’est l’intervenant, c’est à dire moi ! C’est donc induire en erreur le public et je le déplore. J’espère pouvoir rectifier ces erreurs, et faire une mise au point, lors d’une autre émission.

C’est important pour moi.

Vous devez certainement avoir un projet, une envie, qui vous tient vraiment à cœur ?

Oui ! : reprendre la série Most Haunted, ou bien participer à d’autres concepts qui se rapprocheraient de mes attentes.

Je voudrais traiter de  la médiumnité en tant qu’outil de travail.

Et puis je souhaiterais tourner de nouveau aux côtés d’Erick Fearson, que j’apprécie tout particulièrement pour son intégrité dans son domaine et pour son éthique par rapport à la parapsychologie.

On me demande aussi depuis des années, d’écrire un livre.

L’envie est là, les premiers mots ont pris vie….

Ce livre verra sans doute le jour en 2015.  Dans cet ouvrage, je traiterais de nombreux sujets tels que la médiumnité sur le plan physique (comme par exemple : que se passe-t-il au niveau du métabolisme lors d’un contact avec les défunts ou lors de la réception de données liées à certaines recherches ou autre ?).

Je voudrais sortir des sentiers battus. Et rappeler que la médiumnité est une capacité partagée par tous, et non un don.

Pour nos lecteurs qui s’interrogent sur la mort, pour ceux qui sont en deuil…Que pouvez- vous leur dire sur « l’après-vie » ?

Je souhaiterais simplement dire que la vie n’est pas une fin, que ceux qui étaient là, le sont toujours.

Les contacts le prouvent grâce aux propos qu’ils transmettent.

Les vivants  reconnaissent aussi celles ou ceux qu’ils ont perdus, par le biais de leurs traits de caractère, leur manies physiques…etc.

Je peux conseiller à celles et ceux qui sont en manque de leurs chers disparus, de ne jamais attendre un signe de leur part.

Car, en règle générale, c’est lorsque l’on  s’y attend le moins qu’ils se manifestent !

L’expérience le prouve. Et l’émotion est alors au rendez-vous.

Nous sommes tous reliés, au-delà du temps…

 

Michelle Lôrence

Médium


téléphone06.61.68.45.58

sitemichellelhorence.wifeo.com

 

 

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La Rédaction

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