Florence Hubert : Mon expérience de mort imminente m’a révélé à moi-même

Enfant, Florence Hubert se sentait à part, entre deux mondes.

Il lui aura fallu vivre une Expérience de Mort Imminente (EMI ou NDE), lors d’une plongée en Corse, en août 2001, pour qu’elle  accepte enfin sa médiumnité…

Depuis, cette femme pleine de sourires et d’énergie, aide les personnes endeuillées, lors de séances publiques de médiumnité, données aux quatre coins de la France.

Installée à Toulouse, elle reçoit aussi dans plusieurs autres villes, pour des consultations de voyance, et de contacts avec l’au-delà.

Autre corde à son arc : Florence Hubert purifie les maisons dites hantées.

 

>>>Rencontre avec une femme, entre terre et ciel.

Votre enfance a été un peu chahutée par votre médiumnité…

Enfant, j’ai toujours été un peu « à part » des autres. J’entendais des voix, je voyais des formes…

Mes parents étaient dans le domaine pharmaceutique.

À l’époque, ils n’étaient pas forcément ouverts à l’existence d’une vie après la vie.

Ils me disaient souvent « Florence, tu inventes ! »

Donc je me suis repliée sur moi-même.

Et je n’ai plus rien dit.

Je me disais que tout ce que je ressentais, c’était « du grand  n’importe quoi ! »

À l’âge de 13 ans, je suis allée voir mon grand-père paternel. Ma grand-mère venait juste de mourir.

Les phénomènes se sont accentués de plus belle : flashs, visions de défunts…

Préoccupée par cette explosion de sens, j’ai parlé à ma mère. Mais là encore, j’ai été vite coupé dans mes explications.

Heureusement, j’avais une très bonne amie, à qui je pouvais raconter toutes mes aventures extrasensorielles.

Oui, ce n’était pas évident.

Je me suis toujours sentie différente durant cette période.

 

Vous vous êtes installée, relativement tard, en tant que medium. Parlez-nous de votre première partie de vie…

À l’âge de 17 ans, mes parents m’ont  poussée sur un chemin tout tracé… J’ai suivi un apprentissage de cinq années pour devenir préparatrice en pharmacie !

Je suis aussi devenue maman d’une petite fille, à l’âge de 20 ans.

La vie s’est tricotée ainsi.

Bien entendu, mes perceptions étaient toujours présentes.

Mais avec la maturité, je les vivais mieux, même si je me sentais toujours en décalage avec mon entourage.

À cette époque, j’ai appris à  beaucoup écouter mon intuition. Je me renfermais donc souvent sur moi-même. Je passais souvent pour une « rabat-joie. »

Mon premier mari possédait une brasserie à Angers.

J’ai abandonné mon métier pour l’aider dans son travail.

Quelques temps plus tard, nous avons eu, lui, ma fille âgée alors de 4 ans, et moi un très grave accident de voiture. Nous nous en sommes tous sortis, heureusement.

Durant cet accident, j’ai vécu une décorporation.

J’ai parlé de cet incroyable événement aux pompiers qui nous ont secourus, ainsi qu’à mes proches.

Malgré tous les détails que j’ai pu donner sur l’accident (qui se sont avérés exacts), on m’a regardé d’une drôle de façon.

Je passais pour une jeune femme perturbée…

Cela m’a blessée. Encore une fois, je me suis recroquevillée.

Mon couple allait de plus en plus mal.

Je me suis séparée de mon premier mari. J’avais 27 ans.

Puis j’ai fait la connaissance de mon second mari.

Je me suis retrouvée, là encore, dans un milieu matériel, très terre à terre,  comme lors de mon premier mariage.

Je ne pouvais toujours pas parler de ce que je ressentais. Je ne m’autorisais pas à  montrer qui j’étais au fond de moi, à savoir une femme qui entendait et voyait des présences venues du monde invisible….

Je me cachais des autres, et de moi-même…

 

Le 25 août 2001, votre vie a basculé au cours d’une séance de plongée en Corse….

J’avais l’habitude de plonger, je n’étais pas une novice en la matière.

J’avais 40 ans. Ce 25 août, je suis allée plonger avec des amis.

Le matériel était neuf. Nous sommes descendus à 41 mètres de profondeur.

Pour résumer la situation, je n’ai pas eu d’air dans ma bouteille durant cette plongée.

Un ami a mis son embout de sécurité dans ma bouche. Toujours pas d’air !

Au final, j’ai vécu une décorporation : Je suis partie sur la droite de mon corps, et j’ai vu une lumière magnifique, cotonneuse, supra-lumineuse remplie d’amour, dans laquelle je me suis engouffrée, en toute confiance.

J’ai senti deux bras me prendre sous les bras et la nuque, et me porter à une vitesse faramineuse, droit devant. C’était mon guide spirituel qui m’entrainait vers d’autres sphères.

J’ai aussi croisé mon grand-père, qui était décédé.

Il m’a embrassée, puis il m’a invitée à monter encore plus haut.

J’ai continué mon chemin et je suis arrivée dans une immense pièce lumineuse, dans laquelle se trouvait un banc.

Trois êtres sont arrivés : celui du milieu avait des yeux magnifiques.

Il m’a dit : « qu’est ce qu’on fait-on de toi maintenant ? »

J’ai répondu : « Je reste ! »

Moi, qui étais alors maman de trois petites filles, j’avais tout occulté. Je souhaitais ardemment rester dans cet amour indescriptible, dans cette vérité.

Ils m’ont alors annoncé : « Non tu ne restes pas, regarde ! » Puis ils m’ont montré quelques scènes de ma vie passée. Ensuite, ils m’ont fait comprendre ce que j’étais venue faire sur terre.

Et là, étrangement, je n’ai aucun souvenir de cet épisode essentiel. J’ai forcément accepté puisque je suis là…

Durant cette NDE ou EMI, mes amis m’ont remontée doucement à la surface de l’eau.

J’ai repris conscience à 15 mètres de profondeur, c’est-à-dire quand j’ai été réincorporée. Cela a été très violent, physiquement parlant.

Le Samu est arrivé, j’ai été transférée à l’hôpital d’Ajaccio par hélicoptère, et on m’a placée en caisson de décompression, car j’avais une bulle d’air coincée dans le dos.

Quand je suis ressortie de l’hôpital, mon entourage m’a dit : « tu as changé, tu n’as plus le même regard ! Tu n’es plus notre Florence, tu es une autre Florence»

Cette NDE a été très brutale, pour moi, et pour ma famille car ensuite, tout a changé dans ma vie.

Je suis rentrée chez moi.

Quelques temps plus tard, j’ai repris ma vie à zéro.

Je suis partie, avec mes enfants, et je me suis installée à Saumur, auprès de mes parents.

Après ma NDE, j’ai pris conscience que je devais être en accord avec moi-même. Je devais exprimer qui j’étais.

C’était vital.

Je n’avais plus le choix.

Mes capacités extrasensorielles se sont libérées.

Tout c’est ouvert.

Ma meilleure amie, Babeth, m’a toujours poussée dans ce sens.

Elle m’a énormément apporté et encouragé durant cette traversée. Je lui dis un grand « merci »…

 

Une nouvelle vie s’est donc écrite, avec la médiumnité comme meilleure alliée…

Tout a démarré ainsi. Arrivée à Saumur, ma mère a parlé de moi à des personnes qui s’intéressaient à la médiumnité, qui faisaient des conférences.

Elle a dû se résoudre à cette réalité : sa fille était médium, et il fallait bien l’accepter ! (Sourires)

Ma mère m’a fait connaître les bonnes personnes, au bon moment, merci à elle.

Grâce à ces rencontres clés, j’ai assisté à une réunion publique de médiumnité, dans une association d’aide au deuil, à La Rochelle.

Là, sans me demander mon avis, on m’a collée derrière une table, sur laquelle se trouvaient des photos de personnes défuntes.

L’organisateur m’a dit : « lance-toi ! »

C’était ma première…Je m’en souviendrais toujours.

Soixante personnes attendaient des messages de leurs chers défunts.

Libérée, heureuse d’être enfin  à ma place, j’ai pu transmettre tous les messages que le monde invisible m’envoyait.

Cela a été un moment extrêmement fort de mon existence.

Grâce au responsable de cette association à la Rochelle, j’ai été invitée, en octobre 2005, à participer à une nouvelle séance publique, lors de journées de survivance, à Paris.

Je me suis retrouvée entre  Henry Vignaud et Michelle Riffard, deux médiums de renom.

Moi, la petite Florence Hubert, je me demandais ce que je faisais entre ces deux grands talents de la médiumnité, et face à des centaines de  personnes en quête de messages !

Hasard ou coïncidence, pratiquement toutes les associations d’aide au deuil de notre pays, étaient présentes ce jour-là, à ces journées de survivance.

Après cette soirée entre terre et ciel, les différentes associations d’aide au deuil,  m’ont invitée à participer à des séances publiques de médiumnité, dans leurs villes.

J’ai alors entamé mon tour de France, et depuis je n’ai pas arrêté !

 

 

Comment se sont déroulées vos premières séances publiques de médiumnité ?

Il faut faire confiance à son guide.

Et se faire confiance.

Au début, ces séances ont créé en moi une grande tension intérieure, car il y avait énormément d’attente, du côté des vivants et de la part des défunts.

Très rapidement, j’ai pris conscience que je devais être dans le lâcher prise, et retranscrire ce que j’entendais, mot pour mot, et non pas « faire plaisir ».

Les séances demandent beaucoup d’énergie.

J’ai rencontré un prêtre orthodoxe exorciste et un magnétiseur. Ils m’accompagnent dans mon cheminement.

Ils me rechargent en énergie. Ils sont très importants car ils me permettent de rester en équilibre.

J’ai donc appris à gérer au mieux ces brassages d’énergie, afin de donner le meilleur de moi-même, au cours de ces séances si émouvantes.

 

Vous vous êtes donc installée en tant que médium et voyante, à Toulouse, après ce long cheminement….

Je suis basée à Toulouse, mais je continue de donner des séances publiques, à travers toute la France.

Je travaille avec des librairies spécialisées en ésotérisme, notamment à Caen, Angers, et Paris, ainsi qu’avec des associations d’aide au deuil, chères à mon cœur, et une amie sur Nantes qui organise régulièrement des conférences.

Bien entendu, je reçois des personnes, pour des séances individuelles. Certaines viennent de loin, pour obtenir un contact avec le monde invisible.

Là encore, j’aimerais préciser que je ne garantis pas le succès de la communication entre terre et ciel.

Je ne suis qu’un relais, un intermédiaire.

Un médium doit rester humble quant à  la place qu’il occupe.

Vous savez, dès que nous sommes tentés de prendre la grosse tête, l’au-delà nous donne de sacrées remontées de bretelles ! (rires)

Je pratique aussi la voyance, mais uniquement en cabinet. Je ne consulte pas par téléphone.

Je consulte par écrit uniquement  pour les contacts avec les défunts.

 

Quel est votre regard sur l’au-delà ? Qui sont vos guides ?

Il existe un autre monde, avec différents plans vibratoires qui correspondent, pour schématiser,  à notre niveau de conscience.

Ce que je sais de ce monde invisible est déjà formidable, mais je n’ai pas été tentée d’en savoir plus…

Certains médiums disent qu’ils font des voyages astraux, qu’ils parlent avec la Vierge Marie….Pour être honnête, je ne suis pas dans cette mouvance.

J’ai eu, lors de ma NDE, un « aperçu » de l’au-delà.

Je le ressens au quotidien, à travers mes contacts avec les défunts.

Je m’arrête là.

Ma certitude est celle-ci : le monde invisible est imbibé de lumière et d’amour inconditionnel.

C’est déjà beaucoup, vous ne croyez pas ? (sourires)

Concernant mon guide spirituel (je l’ai rencontré de visu lors de ma NDE) il s’agit de mon frère jumeau que j’ai eu lors d’une vie antérieure.

Il a terminé le cycle de ses vies terrestres.

Je l’écoute toujours.
Je le remercie au quotidien, d’être là, près de moi.

 

Lors des séances publiques de médiumnité, quels sont les messages récurrents des défunts ?

Ils disent souvent qu’ils sont bien, qu’ils n’ont plus de regret.

Ils viennent souvent réconforter leurs êtres chers.

Ils expliquent qu’ils n’ont plus de soucis physiques, qu’il faut apprendre à pardonner, et ne pas laisser des conflits de famille prendre le dessus.

Que tout ceci n’est rien. En tout cas, ce n’est pas la vraie vie….

Au cœur de ces messages, circule un vent d’apaisement, de douceur, et parfois d’humour.

 

On vous retrouve dans le documentaire « Au- delà de notre vue », notamment au côté de votre confrère, et ami, Reynald Roussel.

Les personnages qui sont dans ce documentaire- le médium et voyant Reynald Roussel, Jean-Jacques Charbonnier, anesthésiste-réanimateur  (pour ne citer qu’eux) sont dans la même énergie.

Les deux protagonistes du documentaire « Au-delà de notre vue » -Alban Barbier et Anthony Chene,  ont fait preuve d’ouverture spirituelle et de  respect, pour traiter de ce sujet passionnant : la survivance de l’âme après la mort, la communication avec l’au-delà.

Les regards changent.

Ce documentaire participe à l’ouverture des consciences sur notre réalité : la vie après la mort existe.

Nous ne sommes pas seuls.

 

On fait aussi appel à vous pour faire partir des âmes errantes qui « s’accrochent » dans des maisons…

Oui, j’ai cette faculté. Elle est en moi, depuis toujours.

Et je l’avoue, j’adore ce genre d’exercice, même si je le précise, il ne constitue pas mon quotidien.

J’entame un dialogue avec des entités, qui occupent des lieux de vie, et je les invite à se diriger là où elles devraient être, c’est-à-dire dans le monde invisible, sur leur niveau de conscience.

Souvent, on sollicite mes services, en dernier recours. Je m’explique : les propriétaires ou les locataires qui ont fait face à des phénomènes étranges dans leur maison (portes qui claquent, sensation d’être observé…etc.) ont souvent demandé l’aide de personnes qu’elles connaissaient, qui se disent  magnétiseurs ou médiums, par exemple.

Malheureusement, j’ai pu constater que cela a surtout exacerbé les réactions des entités….Il faut donc faire attention à ne pas aggraver les phénomènes, et faire appel à des mediums spirites patentés.

Lorsque j’entre dans une maison dite « hantée », je suis pleine d’amour.

Je ne rentre pas en conflit, bien au contraire.

Je ressens, je vois, je discute avec  les présences qui sont là. Je fais les présentations entre l’habitant des lieux et la ou les entités…

Je mets les entités en confiance. Cela peut prendre des heures et des heures…

Je leur fais comprendre qu’il faut qu’elles partent vers la lumière, que leur place n’est plus ici.

Certaines entités s’accrochent pourtant dans certains endroits.

Alors, nous trouvons des « compromis » pour que le propriétaire puisse vivre sereinement dans sa maison, avec ce colocataire invisible…

Cette activité me passionne.  Je suis vraiment dans mon élément.

Vous savez, ma vie aura été chaotique, c’est le moins que l’on puisse dire, mais depuis que j’ai accepté ma médiumnité, je suis en harmonie.

J’ai tenu à témoigner de  mon parcours, dans mon livre « Un Point 7 août », que je suis en train d’écrire.

Cet ouvrage parlera de mon enfance, des différentes étapes de ma vie jusqu’à ce changement brutal le 25 août 2001 à Porto-Vecchio, en Corse…

La médiumnité est venue me chercher et je n’ai donc aucun regret.

Je dirais même que je suis épanouie.

Je remercie l’au-delà, de m’avoir ouvert les yeux !

 

Florence Hubert

Médium et voyance

Consultation en cabinet sur rendez-vous 

téléphoneToulouse

sitewww.florencehubert.com

téléphone06.86.41.04.71 ou le 06.44.19.40.06

 

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La Rédaction

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1 commentaire sur “Florence Hubert : Mon expérience de mort imminente m’a révélé à moi-même

    Sigiscar

    (27 août 2017 - 17 h 36 min)

    Je viens de terminer la lecture du livre et ayant eu le phénomène de la mort imminente à la suite d’un accident de voiture, cette lecture m’a conforté dans cet apaisement que je ressens depuis cet évènement. Merci beaucoup.

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