Catherine Balance : Une autre voix que la mienne

C’est en lisant par hasard un roman du célèbre écrivain Thomas Lubeigt, que Maude Levasseur va s’y plonger avec délice. Elle va s’apercevoir, non sans un certain trouble que plusieurs éléments de sa vie sont consigné dans plusieurs des romans de l’écrivain.

Est-ce le fruit du hasard ? Quelle étrange connexion les unis ? Elle va alors entamer une démarche pour le rencontrer. Perdant conscience après une période d’obsession intense, elle a tout oublié à son réveil. Ce sera son point de départ vers une quête initiative afin de récupérer sa mémoire oubliée.

Thomas lui, a perdu sa femme, puis le goût de vivre. Soudain, une voix se met à lui parler dans sa tête. Il entame alors des démarches pour comprendre ce qui lui arrive. Ces deux êtres que tout sépare vont voir leur destin se croiser autour d’une fabuleuse histoire, entre résilience, rites ancestraux et télépathie.

Catherine Balance, écrivain et thérapeute a vécu dix ans au Canada. Auteur de plusieurs livres de développement personnel, elle s’intéresse aux thérapies alternatives. Coach individuel et en entreprise, elle nous amène à une réflexion qui explore les sentiments les plus intimes.

Avec douceur et brio, suspens et poésie, questionnements et tendresse elle nous entraine de Paris à Bali et nous ouvre les portes d’un monde insoupçonné et combien évident. Laissez-vous séduire par ce roman envoûtant qui se dévore et se lit comme un film Hollywoodien.

 

Vous êtes coach et thérapeute mais surtout, vous êtes écrivain. Vous êtes l’auteur d’un roman dont le titre est « Une autre voix que la mienne »  qui est paru aux éditions JC Lattès. Pouvez-vous nous en parler ?

Catherine Balance : J’ai beaucoup de plaisir à vous parler car c’est une histoire que je porte depuis pas mal d’années. Elle a trouvé son origine dans des résonances que je retrouvai entre les petites anecdotes de ma vie et les romans que je lisais au moment où elles se produisaient.  Par exemple j’allais à la piscine en même temps de l’héroïne.

On appelle ces résonnances des coïncidences ou des synchronicités ?

Catherine Balance : Le mot le plus généralisé, ce sont les coïncidences. Le mot synchronicité est l’appellation que Jung en a faite et qui relie deux évènements qui pourraient être considérés comme des coïncidences mais qui les relie par le sens. « Cela fait telle sens dans ma vie de retrouver telle coïncidence dans le livre d’un auteur », pour prendre cet exemple-là.

Donc mon héroïne va trouver beaucoup de résonances et de synchronicités dans sa vie avec la lecture d’un roman, écrit par un romancier qu’elle ne connaissait pas. Le nombre de coïncidences devenant de plus en plus important, elle va se demander si ce romancier, Thomas Lubeigt, ne connaitrait pas des éléments de sa vie. Les précisions sont tellement énormes qu’elle décide d’en comprendre la raison.

Pouvez-vous nous parler de Maude Levasseur, votre Héroïne ?

Catherine Balance : Au début de mon roman, Maude Levasseur est âgée de trente-quatre ans Elle est agent de voyage.  Elle a perdu ses parents. Maude a eu une vie amoureuse un peu difficile ces dernières années. L’histoire commence à la première lecture d’un roman qu’elle trouve dans un appartement, pendant les vacances.

Vous avez créé une interaction entre l’auteur et sa lectrice, en écrivant dans un premier temps sous l’angle de vue de Maude Levasseur, puis sous celui de Thomas Lubeigt.

Catherine Balance : Je n’avais pas pensé à cela au début. J’avais commencé l’histoire de Maude à la première personne. Ensuite,  j’ai écrit le récit un peu différemment. J’avais posé un narrateur pour raconter la suite. A un moment donné, c’est devenu comme une évidence de laisser Thomas s’exprimer à la première personne lui aussi. J’avais envie de l’entendre parler au « je » et de le voir exprimer son point de vue à lui aussi. L’histoire s’est construite de cette manière. Au départ, c’était l’histoire de Maude.

Qu’avez-vous envie de nous dire au sujet de votre roman ?

Catherine Balance : J’ai eu envie d’écrire ce roman sous la forme d’une intrigue et du mystère. Je me suis inspirée de la manière des romans d’Agatha Christie, avec du suspens. J’ai vraiment eu envie qu’il y ait beaucoup d’informations et qu’on ne sache pas, pendant un bon moment dans le livre, comment les choses arrivent et se produisent ; ce qui se passe dans la tête de l’autre, notamment chez l’écrivain.

Je me suis amusée à poser un jeu de pistes. Bien sûr, à la fin, tout sera compris. Pour moi, c’était très amusant et très ludique. Cela m’a changé beaucoup de mes écrits habituels qui sont beaucoup plus sérieux.  Ce sont des livres de développement personnel et des essais pour le Bien-Être. Ils sont très harmonieux et me font du bien quand je les écris. Là, c’était différent, je pétillais d’envie de faire des petits rebondissements. J’avais envie de poser les questions et de ne pas trouver les réponses. Voilà ce qui m’a vraiment animée.

Il y a plusieurs grands thèmes dans le livre. Il y a une réflexion sur la maternité. Il y a une réflexion sur la perte. Il y a une réflexion sur la possibilité de communiquer d’un cerveau à un autre. C’est d’ailleurs la grande question du livre. Donc je parle aussi de la télépathie. Est-il possible de communiquer avec l’esprit des disparus ? Tout cela est posé en questions plutôt qu’en affirmations. Ces sujets étaient importants pour moi. J’ai eu envie de les développer dans l’histoire.

Vous ouvrez la porte sur des pistes de réflexion.

Catherine Balance : Tout à fait. J’ouvre la porte sur ces pistes de réflexions mais aussi sur la rêverie et l’imaginaire. J’ai déjà eu plusieurs témoignages de personnes qui m’ont dit « Mais nous aussi cela nous est arrivé. Cela nous arrive souvent de retrouver des synchronicités quand on lit un roman et de retrouver des résonances avec notre vie. »

Maude travaille dans une agence de voyage et elle va raconter son voyage à Bali et là, c’est comme si on y était.

Catherine Balance : Bali est un endroit que j’aime beaucoup.  J’ai eu envie de reposer le décor balinais, de raconter ce qu’on peut ressentir quand on y est, la beauté, les couleurs, les odeurs, les bruits.

J’ai aussi raconté les rituels car c’est une île qui se dédie aux rituels. Les femmes fabriquent des offrandes le matin. Ce sont des offrandes fleuries avec du riz, des fleurs et de l’encens. Elles les déposent partout dans la nature et devant les maisons.

Tous les balinais qui ont une maison ont des statues à l’intérieur. Ils mettent des fleurs derrière les oreilles des statues, ainsi que des sarongs qui sont comme un paréo attaché à la taille. Les statues sont habillées.

Il y a aussi beaucoup de cérémonies à Bali. J’exagère à peine en disant qu’il y en a presque tous les jours. Les balinais sont très fervents dans leur religion, hindouiste pour la plupart. Les occasions d’aller au temple sont multiples.

Vous avez intégré cette façon de vivre balinaise à votre roman, dans une sorte de suspens, disséminé comme des petits cailloux.

Catherine Balance : Bali va être important pour Maude. C’est un endroit où elle va pouvoir procéder à une métamorphose, à sa transformation.

Sans dévoiler l’histoire, Maude va traverser une période plus difficile. Bali va l’amener à un plus grand bien-être. C’est un passage important du livre. C’est là que Maude commence à se réparer.

Quel message souhaitez-vous nous transmettre ?

Catherine Balance : Je fonctionne beaucoup à l’intuition et j’ai envie de parler de la créativité. Amusez-vous à explorer votre propre créativité. J’espère que mon roman vous en donnera envie. C’est ce qui m’a donné envie, motivée et  stimulée pendant toute l’écriture. Cela donne beaucoup de bonheur. Je suis pour le bonheur pour tout le monde. Je suis pour le bonheur qu’on se crée soi-même et les ressources qu’on trouve en soi. C’est ce qu’il y a de plus précieux.

 

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