Julien Gabriel, la médiumnité : un don de soi

La médiumnité, Julien Gabriel l’a côtoyée dès son enfance.

Après une carrière de designer floral, ce jeune quarantenaire épanoui a décidé de vivre pleinement sa « particularité » qui lui permet de voir et de tisser le lien avec l’invisible.

Une vie paisible entre terre et ciel où chaque rencontre est avant tout un temps de partage et d’amour.

 

Interview.

Julien Gabriel, vous êtes tombé dans le bain de la médiumnité dès votre enfance. Quel était votre environnement ? Quels sont vos premiers souvenirs d’enfant « medium » ?

 

Mon arrière -grand-mère maternelle était medium même si à l’époque, on n’employait pas ce terme.  On disait d’elle qu’elle « voyait » mais tout se faisait en catimini. Cela sentait le soufre….

Elle a aidé beaucoup de personnes… mais en cachette.

Ma mère, elle aussi, « voit » mais le tabou qui auréole cette étrange faculté est resté…Donc elle n’a jamais mis en avant sa propre médiumnité.

J’ai donc grandi dans un environnement où on voyait au-delà du voile, mais sans en parler véritablement. C’était naturel.

Pour ma part, j’ai eu mes premières visions dès les 5-6 ans. Je faisais part de mes ressentis à ma mère, qui n’était pas étonnée.

Je voyais les défunts mais je n’avais aucune crainte puisque ma mère comprenait parfaitement de quoi il retournait.

À l’adolescence, j’ai réalisé que tout le monde ne fonctionnait pas comme moi.

C’est l’époque où nous devons rentrer dans un moule. Vivre comme les autres.

 

Gérer sa médiumnité…

J’ai trouvé ma technique pour fermer le canal quand je le souhaitais.

J’avais appris quelques années auparavant à tire les cartes avec le Jeu de 32.

Le jeu me permettait d’ouvrir le bouton « on » et de laisser jaillir mes ressentis. En arrêtant le jeu, je bloquais naturellement la réception des informations.

J’ai ainsi pu traverser une adolescence « normale », sans être assailli par des ressentis venant de toutes parts.

Mais je dois avouer que je me sentais tout de même un peu « différent » des autres. Je n’en parlais pas.

Bien entendu, mes amis proches, qui me connaissaient bien, savaient que je pouvais voir dans le temps.

Ils me demandaient de « regarder » pour leur vie. J’ai réalisé mes premières consultations en dilettante, grâce à eux. Tout s’est fait naturellement.

J’ai grandi et j’ai découvert de nombreux jeux divinatoires comme le Belline et le jeu divinatoire de Yaguel Didier, pour laquelle j’ai toujours eu beaucoup d’admiration.

Avec le recul, je peux dire que la médiumnité, durant ma jeunesse, était une fidèle alliée, qui n’était pas envahissante ou perturbante.

 

Jeune adulte, c’est la passion pour le monde floral qui a pris le dessus….

À 20 ans, je ne me sentais pas prêt à vivre pleinement la voyance. J’avais aussi d’autres projets en tête.

Après des études pour devenir fleuriste, j’ai ouvert ma propre boutique. J’étais dans la création florale. Mais cela allait au-delà de la beauté, des couleurs et des senteurs.

La création se liait à la médiumnité. C’était merveilleux comme sensation.

Dans le même temps, j’ai rencontré, par le jeu des synchronicités, des personnes qui avaient une belle ouverture spirituelle et des talents médiumniques.

Elles m’ont guidé, poussé à approfondir ma médiumnité. J’ai notamment rencontré une guérisseuse, qui m’avait confirmé ma « raison d’être ». Elle m’avait même annoncé : « Un jour, tu ne feras que de la voyance ! »

Sur le moment, j’ai été surpris et je n’y croyais guère.

Certes, je donnais déjà des consultations de voyance.

J’avais ouvert mon cabinet en l’an 2000. Le fait d’avoir des salariés pour gérer le magasin de fleurs me permettait de dégager du temps pour cette activité chère à mon cœur.

Très tôt, j’ai vu la voyance comme un don de soi. On m’avait donné cette capacité à voir. Je devais donc en faire bénéficier celles et ceux qui en avaient besoin.

Au fil des années, malgré l’épanouissement que me procurait mon métier de fleuriste, j’ai été contraint de faire un choix.

Atteint de difficultés douloureuses et croissantes, je ne pouvais plus tenir la cadence, physiquement parlant.

J’ai donc décidé de céder mon magasin. Je n’ai pas eu le choix.

Et je me suis concentré sur la voyance.

J’ai donné de plus en plus de consultations, tout en me ménageant des temps de repos.

Depuis, je prends énormément de plaisir à donner le meilleur de moi-même à mes consultants.

 

Comment se déroule une consultation avec vous, Julien Gabriel ?

Je consulte par téléphone, par Skype, WhatsApp et en visuel à mon cabinet.

Je propose plusieurs formules : une consultation complète ou par thème. Au début, je demande la date de naissance du consultant.

Je transmets ce que je vois et ce que je ressens puis je complète avec des supports divinatoires pour obtenir plus de précisions.

La voyance permet de voir plus clair dans une situation. De défricher le terrain et de prendre de la hauteur.

Chaque séance est unique. C’est un moment de partage, de confidentialité où la parole peut se libérer.

Je prends toujours du temps après une consultation, pour faire le vide, pour revenir à moi car un medium prend de plein fouet une foule d’émotions.

Durant une consultation, il arrive souvent que des défunts se manifestent.

Car je suis aussi medium spirite. Tout se mêle : la voyance, la médiumnité. C’est un état, entre terre et ciel, rempli de bienveillance et d’amour.

Un consultant qui vient me voir s’offre un temps pour lui, rien que pour lui.

 

Julien Gabriel, on vous retrouve quotidiennement sur votre chaine YouTube. Là encore, vous avez à cœur de transmettre au plus grand nombre.

Je suis de nature assez réservée et j’avance sur mon chemin sans faire de bruit.

J’ai certes participé à quelques émissions de radio locale et de télévision -sur la chaîne IDF1- mais à chaque fois, j’ai été guidé avant tout par mon besoin d’aider.

J’ai créé ma chaine YouTube où je poste un tirage quotidien pour donner la tendance de la journée. C’est une manière ludique de partager, encore une fois, ce que l’on m’a donné.

J’ai le désir de donner vie à mon propre oracle divinatoire et d’écrire, un jour, un livre.

La voyance me passionne. Elle m’inspire.

 

Nous vivons une époque particulière depuis deux années. Quel regard avez-vous sur les événements que nous traversons ?

C’est une époque de transition.

D’un côté, il est important de garder certaines fondations de notre passé. C’est notre socle mais nous devons aussi apprendre à tirer les leçons de l’Histoire pour ne pas reproduire les mêmes erreurs…

Et d’un autre côté, il faut avancer vers l’avenir, et réinventer notre façon de vivre, avec plus d’équilibre. En n’ayant pas peur. En gardant confiance en notre capacité à nous adapter.

À nous d’évoluer car il n’y a pas de fatalité.

À nous de colorer notre vie future.

Je suis de naturel optimiste et je crois en l’humain !

 

Site: https://juliengabriel.com

Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/c/julienGABRIEL

 

Anne Bouquet

Anne Bouquet

Interview, rédaction d'articles sur des parapsychologues, énergéticiens...etc

1 commentaire sur “Julien Gabriel, la médiumnité : un don de soi

    Patrice

    (8 juillet 2022 - 11 h 19 min)

    Très bon médium !

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