Laurent Edouard : La voyance autrement

Laurent Edouard n’est pas un voyant comme les autres ! Classé parmi les meilleurs professionnels par différents guides de la voyance, cet homme subtil invite ses prochains à devenir maîtres de leur destin.

Explorateur de la psyché humaine, messager de l’invisible, guide bienveillant, Laurent Edouard apaise, aide et accompagne ses consultants sur le chemin de la lumière. Rencontre.

Comment est né votre intérêt pour la voyance ?

Il ne s’est rien passé d’extraordinaire durant mon enfance : ni accident, ni rupture, ni drame.

Seule particularité à noter : une curiosité intellectuelle décalée par rapport à la norme, jusqu’au début de l’adolescence. Je pense, avec le recul, que le fait d’être très « cérébral » m’a isolé.

Être intellectuellement précoce dans un milieu populaire, ce n’est vraiment pas un atout. J’ai su lire et écrire « anormalement » tôt. L’enfance a été assez chahutée, pour ainsi dire…

À cette époque, je me suis posé des questions du genre : « Peut-on prévoir l’avenir ? » ; « Le destin est-il tracé ? » ; « Quels pouvoirs cachés recèle notre cerveau ? ». Comme je suis quelqu’un de cartésien, terre à terre, j’ai tenté de répondre à ces interrogations, de manière cohérente et constructive.

Mon ego m’a fait croire que j’allais trouver les réponses très rapidement… Bien entendu, je n’ai pas trouvé d’explications définies et tangibles suffisamment pertinentes. (sourires)

Comment votre entourage familial a-t-il réagi face à cet intérêt pour les arts divinatoires ?

Mes parents n’ont pas vraiment compris l’ampleur de cet attrait pour le monde subtil, même s’ils ne m’ont pas contré dans mon cheminement. Je les remercie pour leur bienveillance. Ils ont fait le maximum.

Ma mère est dotée d’un 6e sens percutant. Je tiens à préciser qu’elle est sourde. J’imagine qu’elle a compensé sa surdité d’une autre manière. Traditionnellement, on parle de génétique pour expliquer cette faculté de voyance qui se transmettrait de génération en génération. Je pense quand même que c’est avant tout un bon argument commercial.

Pour ma part, je ne revendique pas cette hérédité… bien qu’elle soit réelle. Je la mentionne à titre d’explication de ma différence. Je suis agacé par les clichés de la profession. J’avais donc des lectures « bizarres », mais cela n’a pas généré de peur particulière chez mes parents. Ils avaient confiance en moi.

Fils unique, en décalage avec les autres, j’avançais selon mes envies, poussé par une curiosité insatiable. À 15 ans, je côtoyais un astrologue qui m’enseignait le langage des astres et l’art des interprétations. Je montais manuellement mes cartes du ciel. Le côté scientifique de cette discipline avait un côté rassurant.

Rapidement, les marginaux m’ont passionné. Prostituées, toxicomanes, Sans Domicile Fixe, l’humain me fascine, me nourrit, m’émerveille. La différence m’interpelle. Alors, je me suis plongé corps et âme dans l’étude du spiritisme. Les thèses de Kardec, le père de la doctrine spirite, deviennent rapidement ma littérature de prédilection.

Mon parcours a toujours été centré sur la question de la survivance de l’âme. Cette question m’anime en permanence. À mon sens, c’est la base de « Tout ». Mais je n’en parle pas lors de mes consultations.

Le Tarot de Marseille vous a toujours accompagné. Il semble être votre fidèle allié….

C’est effectivement l’outil que j’ai mis sur un piédestal, dès mon enfance, après avoir exploré l’ensemble des pratiques divinatoires.

Je n’ai pas fait le tour du Tarot de Marseille. C’est une matière qui n’a pas de limites. Chacun l’apprivoise à son rythme : nous pouvons avancer vite, et puis nous stagnons. Parfois longtemps. Nous reprenons l’initiation et le perfectionnement, et ainsi de suite…

Du strict point de vue historique, le Tarot de Marseille n’est pas un jeu divinatoire. J’en veux pour preuve que l’usage des cartes en matière de divination, phénomène tardif du début du 19e siècle n’est pas corrélé à l’apparition bien antérieure du Tarot de Marseille (circa 1650 pour le Tarot de Jean Noblet). Il est avant tout un outil d’investigation de la psyché humaine. C’est un moyen de percevoir et de comprendre le monde, tant sur un plan individuel que sur un plan collectif.

Chaque carte correspond à un niveau de conscience, à un état énergétique de l’âme, ou encore à une situation psychologique. Les cartes permettent de se repérer, telles des cartes de géographie, et de se situer sur un chemin qui va de la naissance à la mort.

Grâce au Tarot, nous avons une meilleure perception des enjeux du moment, nous prenons conscience de nos potentialités et de nos limites à un moment donné. Aux États-Unis, depuis les années 70, des psychiatres utilisent le Tarot, comme outil thérapeutique. Le phénomène n’est donc pas nouveau. Il émerge dans les cabinets des psychothérapeutes français depuis une bonne dizaine d’années.

Comment se sont déroulés vos débuts en tant que voyant professionnel ?

En 1997, j’avais 31 ans.

J’ai lâché mon ancien métier d’infirmier vétérinaire, après en avoir pratiqué beaucoup d’autres, et je me suis installé en tant que voyant et tarologue. Mais je me suis rapidement rendu compte que je ne faisais pas le poids face à la demande des gens.

Je me suis en effet heurté à des questionnements qui me dépassaient complètement. J’ai compris que les consultants, bien entendu, voulaient connaître leur avenir. Mais ils arrivaient souvent engloutis par des vagues d’angoisse et de mal-être.

J’en ai conclu que répondre à un futur donné, sans prendre en compte la détresse qui se cache derrière toute question, était dangereux, voire inutile. Si un voyant reste dans une optique purement prédictive, il devient enfermant.

Il peut alors couper les ailes à ses consultants… Un an après le démarrage de mon activité libérale, j’ai décidé de faire une pause et j’ai cessé d’exercer. J’ai profité de ce temps libre pour consulter une kyrielle de psychologues, de psychiatres, de psychothérapeutes et de professionnels réputés des arts divinatoires. J’ai notamment rencontré mes pairs en matière de tarologie. J’ai reçu alors un enseignement oral, dans le cadre d’une transmission traditionnelle (apprenti – compagnon – maître). Je me suis formé à l’écoute de l’Autre.

J’ai acquis des connaissances, des outils, qui me permettent ainsi de mieux répondre aux demandes de mes clients. J’ai aussi tissé un réseau professionnel important et très diversifié. Le voyant se situe au confluent d’un vide sociétal. Il doit être en mesure, à mon sens, de proposer les services d’autres professionnels, experts en leurs domaines.

Quelques années plus tard, j’ai repris mon activité de voyant et de tarologue. J’ai opté pour une autre façon de travailler. Mes consultations sont, je pense sans fausse modestie, différentes dans l’esprit de celles de mes confrères.

Je vais au-delà du prédictif.

Comment travaillez-vous ?

Je ne pratique pas la voyance de manière traditionnelle car je trouve que sous cette forme, elle peut être synonyme de défaite de la volonté. Une personne qui vient vous voir part du postulat que vous avez un don, venant pourquoi pas… de Dieu ! (sourires)

Cette idée induit un rapport de force malsain. Le praticien exerce ipso facto un pouvoir, qu’il le veuille ou non. Le consultant oublie que le voyant n’est qu’un être humain et que la prédiction de voyance ne reste qu’une hypothèse ! Je sais combien ce point de vue heurte nombre de mes confrères, mais je le maintiens ! Je n’ai pas de don. Je suis juste formé à une technique divinatoire et psychologique de relation d’aide. Ma grande intuition est une disposition particulière. Le don, c’est autre chose ! Les grands artistes, les génies possèdent un don. Je ne suis pas représentatif de ces catégories-là 

À la rencontre de soi-même Pour résumer, mes consultations invitent le consultant à réaliser la plus belle des rencontres : celle avec lui-même.

Durant notre entretien, nous détricotons les fils de sa vie, pour mettre en exergue plusieurs points essentiels : qui est-il ? Où va-t-il ? Quels sont les nœuds énergétiques, les mémoires, les croyances, les engrammes, qui l’empêchent d’avancer vers son véritable chemin ? Comment faire jaillir ses potentialités ? Comment vivre mieux ? Comment approcher la paix intérieure ? Tous ces objectifs fabuleux étant, hélas, conditionnés et limités par mes propres insuffisances ! Le travail sur soi se marie merveilleusement bien à la voyance.

Il est très difficile, finalement, de répondre à votre question. Je me sens comme un explorateur qui va chercher des réponses dans les méandres de la psyché humaine et de la mémoire familiale.

J’aimerais ne pas me définir. Je n’ai plus besoin d’aucun titre. Avec le temps et ma petite notoriété, les gens ne parlent pas de moi comme d’un voyant. On me dit souvent « Vous êtes voyant mais pas vraiment ! Vous êtes différent » (rires) Je suis essentiellement reconnu pour mes compétences à décrypter le couple. Une grande partie de mes clients vient pour clarifier leur vie amoureuse. Cela n’est en rien le fruit du hasard. C’est sur cette thématique que j’ai le plus effectué de recherches.

Les arts divinatoires sont des outils pour aller « au-delà » des semblants. Ce sont des moyens pour approcher au plus près la vérité de chaque être. Un travail thérapeutique s’enclenche.

Quand on pousse ma porte, il faut s’attendre à repartir avec des réponses, certes, mais aussi avec de nouvelles questions inattendues… Jamais de certitudes absolues, c’est beaucoup trop dangereux ! Bien entendu, en fin de consultation, les idées sont plus claires, et des outils sont donnés afin d’améliorer la compréhension et la manière de vivre une situation, qu’elle soit affective, professionnelle, relationnelle… etc.

Mes consultants me sont fidèles car mon approche les intéresse et ils en tirent souvent profit. Ils se sentent en sécurité. Ils savent qu’ils vont devoir travailler un peu, mais ils ne sont pas enfermés. Avec moi, ils n’ont pas d’annonces autoritaires et violentes du style : « Attention, votre grand-père va mourir dans trois mois ! ». Cela devrait d’ailleurs être interdit…

Je suis au croisement de la voyance et de la psychologie. Je me décris comme « un militant rationnel pour un regard libre, nouveau et lucide sur la consultation de voyance ». En d’autres termes, ne prenons pas le client pour un idiot !

Cette différence ne m’a pas porté préjudice. Bien au contraire ! En 2008, j’ai été sélectionné par le site Guide de la Voyance. En 2009, j’ai été présenté comme une révélation dans la troisième édition du « Guide de la Voyance », de la journaliste Anne Placier. J’y ai obtenu mes 4 étoiles !

La même année, « Le guide des meilleurs astrologues et voyants » du Docteur Christine Rappaz-Lasserre (psychiatre) et de Sandra Gaudin (astrologue) m’a également mis à l’honneur en me présentant comme guérisseur de l’âme. Toute cette reconnaissance m’a encouragé à poursuivre dans la voie que je m’étais tracée depuis longtemps. Je remercie vivement tous ces médias. Ils ont contribué à me propulser sur le devant de la scène, et m’ont ainsi permis d’aider le plus grand nombre de personnes au plus vite.

J’ai réussi à bâtir quelque chose de novateur. Je ne suis pas le seul à travailler ainsi. La fonction de voyant est en cours d’évolution. Je me réjouis que de plus en plus de mes confrères adoptent ce point de vue sur la consultation de voyance. C’est un progrès pour notre corporation.

Comment se déroulent vos consultations en cabinet, à Paris et à Reims, et par téléphone ?

Dans un premier temps, je demande au consultant comment et pourquoi il est venu jusqu’à moi ! (éclat de rire). En ce qui concerne les consultations par téléphone, je demande à mon visiteur (comme j’aime nommer un consultant) de m’envoyer des photos…

Je réalise ensuite une analyse rapide de sa personnalité, de sa manière de fonctionner, par le biais de mes perceptions, de mes flashes (j’en ai de temps en temps), et de mes connaissances en psycho-morphologie. À ce moment-là, je pointe du doigt sa problématique cruciale. Je demande au consultant s’il adhère à mon analyse. Avec son accord, nous creusons… jusqu’à faire émerger la lumière ! Nous entrons alors dans la phase d’analyse du problème. Evidemment, nous pouvons regarder ensemble d’autres pans de sa vie. Tout est lié.

Le consultant revient généralement quelques semaines plus tard, pour poursuivre son travail. La première séance permet « d’ouvrir des portes ». Les autres aident à la résolution de sa problématique. Nous sommes alors en pleine psycho-magie (cf. Alexandro Jodorowsky). C’est ce que décrivent mes clients dans la rubrique Témoignages de mon site Internet. Tous ces comptes-rendus sont publiés sous leur forme manuscrite, et les enveloppes avec cachet de La Poste sont scannées et mises en ligne afin de crédibiliser la production d’écrits souvent très impressionnants. Ces documents sont visibles par tous dans mon cabinet sur simple demande. Ils sont précieux. Les consultations par téléphone sont confortables et fluides. Nous obtenons la même qualité, en terme de perceptions, que lors d’une consultation en cabinet.

Je consulte aussi de visu, à Paris et à Reims, toujours sur rendez-vous. Jamais plus de 4 personnes par jour. Chaque rencontre est unique et sacrée.

Que vous apportent vos consultants ?

Je reçois beaucoup des autres !

Nous nous ressemblons tous beaucoup. Nous avons un tracé commun, ne l’oublions pas !

Tous mes visiteurs m’apportent de l’énergie. Sans en avoir conscience, ils m’offrent parfois des réponses à mes propres questionnements personnels. Certains insufflent un vent de joie de vivre. C’est très ressourçant et j’aime ça ! Je les en remercie très sincèrement. Ils sont merveilleux.

Je ne suis pas las de cette fonction, même si parfois… j’y laisse quelques plumes ! Je prends du temps pour me ressourcer, afin de donner le meilleur de moi-même. Je n’y parviens pas toujours et j’en suis désolé. Je suis toujours en chemin et, selon toutes vraisemblances, je serai meilleur demain qu’aujourd’hui ! La voyance, telle que je la pratique, est un art de vivre !

 

Laurent Edouard

Lecture psychologique du tarot et psychomagie

 

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