Patrice Wissenbach nous ouvre les portes de son univers

Depuis son enfance, Patrice WISSENBACH possède des facultés médiumniques qu’il n’a jamais ignorées. Si la voyance est devenue sa principale activité professionnelle, il la met au service de tous ses consultants dans son cabinet à Reims mais aussi dans une émission de radio diffusée en soirée sur Champagne FM. Sa mission est d’aider à prendre la décision qui s’impose au bon moment et d’éclairer le chemin personnel de chacun. S’il a une exigence de qualité et d’humilité, il donne toujours le meilleur de ses prédictions dans un état d’esprit basé sur le respect de l’autre et de l’éthique de la voyance.

Patrice WISSENBACH enseigne l’art d’être acteur et de ne pas subir. Sa voyance s’appuie sur la voix de son interlocuteur et des jeux de cartes. Pour lui, prédire sérieusement l’avenir s’inscrit dans le présent et dans la compréhension de son chemin de vie pour se libérer, ne pas reproduire les mêmes schémas et retrouver le sens authentique de son existence.

 

Il nous ouvre les portes de son univers, en toute simplicité et sans effet de sensationnalisme…

 

Pourquoi pratiquez-vous la voyance ?

 »Ma mère interprétait le jeu de 32 cartes en amateur. C’est donc tout naturellement que je me suis intéressé aux cartes et à leur signification. Mais déjà vers l’âge de 7 ans, j’étais en contact avec le monde invisible. Je pressentais les entités à l’intérieur de la maison et plus particulièrement dans ma chambre.

Chaque soir d’ailleurs, elles m’y rendaient visite. Cela me provoquait régulièrement des terreurs nocturnes. Mes parents ne comprenaient pas l’origine de mes peurs. Ils se trouvaient déstabilisés devant mes réactions. Ma mère avait une prédisposition pour le tirage des cartes mais sans doute aussi des facultés médiumniques qu’elle n’a pas souhaité développer.Malgré ses capacités, elle se retrouvait désarmée et ne parvenait pas non plus à analyser mon comportement.

A l’âge de 20 ans, j’ai décidé de m’établir à mon compte en qualité de médium. C’est en compagnie de ma mère que j’ai effectué mon tout premier salon de voyance. Lors de cette manifestation, elle a d’ailleurs reçu les honneurs de la presse. »

 

Patrice Wissenbach et ses tarots

 

Depuis ce premier salon, quel a été votre parcours ?

 »J’ai en quelque sorte pris la relève familiale. J’ai par la suite été cité à plusieurs reprises dans la presse régionale pour mes prestations.

J’ai enchaîné avec d’autres salons dont PARAPSY à Paris. J’ai également participé au festival de la voyance à Cannes, une expérience très intéressante avec la pratique de la voyance dans l’enceinte mais aussi sur les marches… A plusieurs reprises, j’ai été remarqué lors de prestations effectuées en public et durant des salons. Ce contact direct m’a permis de développer davantage mon don de voyance et d’apprécier le relationnel avec mes consultants.

En 2000, un confrère m’a annoncé que j’aurais une émission de voyance à la rentrée. J’étais quelque peu sceptique et loin de m’imaginer ce qui allait suivre… Pourtant j’ai débuté après cette annonce sur Champagne FM, la radio la plus importante de la région de Reims. L’émission a pris forme avec le temps. Lors de la mise en place du concept, le directeur était très enthousiaste. Progressivement, il s’est montré plus réservé sur son devenir et la tournure des événements. Un salon de voyance a été un peu plus tard parrainé par cette radio. J’ai à nouveau fais la démarche de contacter le directeur. Nous avons réalisé plusieurs essais avec la Production. On a trouvé que j’avais un talent certain. Nous nous sommes donc lancés dans la mise en place d’une nouvelle émission. Je préciserai que ces faits se déroulaient en 2002. Depuis douze ans maintenant, l’émission se poursuit. Elle connaît auprès des auditeurs un réel engouement qui n’est plus à démontrer vu son taux d’audimat. Notre idée a été d’instaurer un retour des prédictions. Les consultants ont très rapidement témoigné à l’antenne de l’exactitude de mes prédictions et des changements intervenus dans leurs existences. Leurs retours ont permis de prouver la crédibilité de mes facultés de médium et le sérieux de l’émission. »

 

Vous insistez beaucoup sur l’éthique de la voyance ?

 »Oui, j’accorde en effet une très grande importance à l’éthique de la voyance alliée au relationnel dans l’exercice de mon métier. Je pratique dans une démarche constante d’aide à autrui où le relationnel trouve toute sa place et son sens. J’applique l’éthique qui a toujours été la mienne, c’est-à-dire d’orienter mes consultants dans leurs vies mais tout en prenant bien soin de les responsabiliser, qu’ils soient acteurs et non résignés face aux difficultés.

Aujourd’hui, les voyants peuvent adhérer à l’INAD ou à la Guilde des Arts Divinatoires. Cela reste une très bonne démarche dans le but de clarifier le statut de la voyance.

Toutefois, il existe des retours négatifs de certains voyants pourtant affiliés à l’INAD. Il me paraît encore difficile d’instaurer dans ce domaine de véritables bases.

En définitive, chaque voyant s’en tient donc à son propre sens de l’ éthique. Tout dépend aussi des raisons fondamentales à exercer le métier de voyant.

Etre affilié ou référencé auprès d’un organisme, n’est pas une garantie, ni les publicités excessives proposées pour attirer les clients. J’aurais tendance à reconnaître que la meilleure des publicités reste souvent le bouche à oreille et le fait d’instaurer un véritable rapport de confiance avec ses consultants.  »

 

A quelle fréquence doit-on consulter ?

 »Je possède une clientèle fidèle et assidue depuis de nombreuses années.

Mais en aucun cas, je ne m’autoriserai à l’inciter à effectuer plus de consultations que nécessaire. Je me refuse explicitement à mettre mes consultants dans une forme de dépendance. Je préfère pratiquer en toute honnêteté et transparence en expliquant qu’il ne sert à rien de consulter continuellement.

J’encourage à consulter environ 2 fois par an pour faire en quelque sorte un bilan. S’il y a un sujet particulier qui préoccupe mes consultants et qu’ils désirent un suivi plus régulier, je m’adapterai à leur demande.

Je trouve inacceptable l’attitude de certains praticiens peu scrupuleux qui dénaturent la profession de médium et orientent volontairement leurs clients vers l’addiction, abusant de leur faiblesse et les mettant sous l’emprise de leur pouvoir. De tels comportements sont incompatibles avec l’éthique de la voyance. Ces types d’abus donnent malheureusement aux praticiens sérieux cette mauvaise image qui colle toujours plus ou moins à la voyance et que l’on ne peut que déplorer. »

 

Comment avez-vous intégré la voyance dans votre vie ?

 »Il m’a été difficile d’accepter mes facultés extra-sensorielles mais je les savais bien présentes.

A l’âge de 20 ans, j’ai fais une MDE. C’est une expérience très particulière à intégrer avec cette sensation de passer de l’autre côté du miroir.

Après cet événement, j’ai pris un certain recul sur la vie et mes priorités existencielles. J’ai toujours été un autodidacte. Suite à cet épisode, j’ai modifié mon regard sur mon environnement. J’ai entrepris la lecture d’un nombre impressionnant d’ouvrages, environ 2000 consacrés à la psychologie, à la spiritualité et au développement personnel.

Toutes ces lectures m’ont procuré une approche à la fois psychologique, sociologique, spirituelle de mes facultés et m’ont aidé dans mon parcours de médium. Cela m’a ouvert le champ de mes connaissances et procuré une autre vision sur le monde et sur les autres. »

 

Patrice Wissenbach lors d’une séance publique

 

Devez-vous faire preuve de psychologie lors de l’annonce vos prédictions ?

 »Bien évidemment lors d’une consultation, il faut faire preuve de psychologie et savoir s’adapter au consultant face à soi. Chacun être est unique et différent dans sa sensibilité et dans sa perception des choses.

Un médium se doit d’être en empathie.

Quand c’est le cas, il ressent ce que son consultant est prêt à entendre.

Quelquefois dès le début de notre entretien, je demande à mon consultant s’il souhaite tout entendre. Je respecte son choix. Tout est question d’individu. J’adopte une  »attitude caméléon » et de ce fait, je m’adapte à chacun de mes consultants.

Ma clientèle est très hétéroclite. Assurément j’utiliserai un vocabulaire différent, à la portée de sa compréhension et une approche plus adaptée selon la personne.

Ma consultation doit lui être utile pour appréhender son devenir et utiliser toutes les informations délivrées pour gérer son présent et ne pas reproduire les mêmes schémas de vie qui l’ont induit en erreur dans son passé. C’est au médium de savoir s’adapter à chaque consultant. ».

 

Que doit comprendre un consultant après un entretien ?

 »Le consultant doit comprendre l’origine de ses difficultés actuelles et avoir toujours à l’esprit qu’il détient lui-même le libre-arbitre. Il est cocréateur de sa vie. Il y a quelque temps lors d’une interview sur France 3, j’attirais l’attention dans le sens où des consultants attribuent d’emblée à un médium  »un pouvoir suprême ».

Je souhaiterais remettre les choses bien à leur place. Un médium se doit d’aider un consultant à s’orienter mais en aucun cas pour l’influencer de quelque sorte que ce soit. Ce n’est plus être médium mais s’assimiler à une sorte de gourou. De soi-disants médiums peuvent profiter de cette faille pour se déresponsabiliser.Certains consultants en arrivent pratiquement à demander la permission avant de prendre une décision.

Un médium ne doit pas profiter de cet état de vulnérabilité. Je pense que chaque voyant devrait faire un travail sur lui-même et à sa convenance.

Pour ma part, j’ai choisi d’effectuer une psychothérapie. Cela me permet de rester neutre en toute circonstance et de ne pas projeter ni mes désirs, ni mes craintes sur mon consultant. Un médium n’est pas non plus négatif et ne doit pas alarmer son consultant. »

 

Pourquoi avoir choisi le métier de médium ?

Je n’aurais pas souhaité exercer un autre métier que celui de médium.

A vrai dire après la classe de 3ème comme beaucoup de jeunes gens, je ne savais pas quelle orientation choisir. Quelque peu indécis dans mes aspirations de carrière professionnelle, j’ai suivi un ami. Je me suis aussi dirigé vers le secteur bancaire. Mais très vite, je me suis aperçu que ce n’était pas ma voie. C’était en définitive complètement opposé à ma personnalité. J’ai pourtant effectué des études dans le domaine de la banque et des assurances. A travers le secteur des assurances, j’aurais pu y voir cet aspect conçu pour prévenir les personnes des difficultés qu’elles pourraient être aménées à rencontrer et les moyens de protection éventuels pour parer à tous ces risques.

Finalement, j’ai dû me rendre à l’évidence que ce n’était vraiment pas ce que je souhaitais faire. J’ai décidé de me consacrer à la médiumnité qui m’attirait depuis très longtemps.

A vrai dire, je me sentais décalé dès le départ d’où ce problème immanquable d’orientation à un moment donné. Déjà durant mon enfance au regard de l’enseignement scolaire dispensé, je percevais quelque chose de différent en moi. J’avais la sensation de ne pas entrer dans le moule. Je ne parvenais pas encore à l’expliquer. J’étais certes intéressé par la magie, la prestidigitation mais je me qualifiais de  »hors normes ». J’évoluais aussi dans un climat familial tendu. Mes parents étaient déstabilisés devant  »mes facultés » et même si ma mère interprétait les cartes.C’est sans doute tout cela qui m’a aidé quelque part à parfaire mes perceptions. J’ai fait un atout de cette différence.

J’ai d’abord étudié la cartomancie. J’ai eu vraiment la révélation en découvrant le Tarot de Marseille. Plus tard, je suis allé rencontrer un confrère. A l’époque, il venait de créer une association pour étudier les arts divinatoires. Nous nous sommes rendus ensemble effectuer un stage de radiesthésie dans un manoir. Nous devions deviner sur plan et dans le lieu un trésor et un point d’eau. Le stage comptait 12 participants. J’ai été le seul à découvrir le trésor et le point d’eau.

Consécutivement à cet événement, cet ami voyant a souhaité que j’organise des cours. Mais mon ressenti m’a clairement indiqué qu’il voulait profiter de mes services. J’ai donc décidé de tenter seul la grande aventure et d’exercer en tant que médium. »

 

Comment se déroule une consultation avec Patrice Wissenbach ?

 »Je travaille à mon cabinet, par skype et même d’après photo.

Depuis la rentrée à la radio, j’ai la particularité d’effectuer mes consultations en voyance directe par flash. Durant les consultations à mon cabinet, j’utilise le Tarot de Marseille, le Tarot maçonnique et l’Oracle Belline, des supports que je privilégie pour affiner mes ressentis. Je propose à mon consultant de commencer par un tour d’horizon général. Je lui parle d’ impressions directes concernant sa personnalité, son passé, son présent et toujours en voyance pure. Ce n’est qu’après que je me réfère au jeu de tarot pour une approche plus épurée.

J’aborde et j’approfondis chaque domaine de son existence.

A la fin de la consultation et si le consultant souhaite développer certains points, je réponds à toute question restée en suspend. Je mets un point d’honneur à ce que mon consultant reparte de mon cabinet satisfait de ses attentes avec un réel bien-être. Je travaille aussi à la demande par téléphone.

Dans ce mode de communication, je me sers juste du prénom et de la date de naissance, utilisant là aussi la voyance pure et le tarot pour affiner si besoin. »

 

Qui vous consulte et pourquoi ?

 »Je suis souvent sollicité pour le domaine affectif. Mais de nos jours, le travail est de plus en plus une source de préoccupation essentielle.

Je m’en rends compte aussi lors de mes passages à a radio. Beaucoup de personnes s’interrogent sur leur devenir professionnel dans la période tourmentée et actuelle que nous connaissons. Ma clientèle reste très variée. Ce peut être tout le monde : le salarié, le PDG, l’artiste, l’homme politique, des hommes et des femmes de tous les âges et appartenant à toutes les couches sociales Je constate à présent que les personnes très jeunes n’hésitent plus à consulter. Comme leurs aînés, elles aussi sont concernées par les incertitudes liées aux problèmes d’emploi et en plus à la recherche de leur orientation professionnelle future.

Même si je rencontre en consultation une majorité de femmes, je constate que les hommes modifient leurs attitudes et n’hésitent plus à faire la démarche de consulter pour être davantage éclairés.

Consulter un voyant n’est plus un sujet tabou ou pratiqué en secret. Je pense aussi que le fait de suivre mes émissions de voyance à la radio n’est pas étranger à cette avancée. Un climat de confiance s’est instauré entre les auditeurs et moi-même. Les retours de prédictions rassurent également tous mes consultants ».

 

Vivez-vous la médiumnité à 100 % dans votre quotidien ?

 »Je parviens de temps en temps à laisser la médiumnité de côté. J’aime m’adonner à la lecture, à la musique et au cinéma. Mais je reconnais que le côté médium reste très présent. J’y reviens vite.

Je pratique aussi beaucoup la méditation.

Je fonctionne toujours au ressenti et j’ai du mal à être dans l’analyse. Je me trouve être dans un cheminement spirituel avec une recherche de quête d’authenticité, de cohérence et d’harmonie avec moi-même. Je ne peux pas fonctionner autrement. Face à des personnes, je gère parfaitement l’aspect médium. Si je n’ai pas envie de voir, je ne verrai pas ! Tout comme la mémoire, ce peut être sélectif.

Je visualise également des personnes défuntes. Je communique avec l’au-delà. Mais je ne cherche pas à entrer en contact avec ces personnes. Si elles ont un message à délivrer à leurs proches, j’établis alors une communication de façon très naturelle. Lorsque j’ai vécu la MDE, la médiumnité m’a permis de renforcer ma foi. Au départ j’avais une croyance basée sur des dogmes. Après cela a été de l’ordre d’expériences vécues. »

 

De quelle nature étaient ces expériences ?

 »J’ai pratiqué plusieurs expériences chamaniques avec des états de conscience modifiés. Par la suite, j’ai pu appréhender les réalités d’une manière différente et en changeant de paradigme, de m’apercevoir que tout était énergie et vibration. Je me suis dès lors fasciné pour la physique quantique. Je possède aussi un côté rationnel, toujours désireux de comprendre. J’ai eu l’occasion de côtoyer un ami chercheur en biologie et de suivre des séminaires. Cela m’a permis d’être en contact avec le monde scientifique.

J’ai d’ailleurs participé à une expérience avec Georges HADJO, l’inventeur de l’électrophotonique, lequel a poursuivi les travaux de Kirlion. Il a publié plusieurs ouvrages permettant de quantifier la médiumnité. Nous avons réalisé des clichés de mon aura dans un état ordinaire et de profonde méditation. Il a pu constater qu’il s’en dégageait une énergie très importante. Il a même affirmé que c’était la première fois qu’il constatait un phénomène semblable en état de méditation.

Certains médiums préfèrent s’abstenir de cette démarche de peur d’être déçus des résultats.

Pour ma part, je trouve qu’il est très intéressant d’aborder une telle approche et de l’évoquer d’une manière plus pragmatique. »

 

Un médium doit-il être positif ?

 »Un médium se doit d’allier un côté positif et un sens avéré de la communication. Si l’on reprend la physique quantique, l’observateur a une action sur le phénomène observé. On peut affirmer que si l’on est vraiment très négatif que la personne face à soi peut capter ses informations. Cela aura inévitablement une répercussion. Il existe toujours une façon de présenter les faits. La fatalité inéluctable n’existe pas.

En fait, nous disposons de grandes lignes sur lesquelles nous n’avons pas beaucoup de libre-arbitre. Mais malgré tout, nous nous devons d’ être philosophes. Lorsqu’on a traversé des épreuves, ce qui a été mon cas, ensuite on relativise. Les choses nous apparaissent sous un angle différent. On s’aperçoit qu’il y a une réalité présente.

Ensuite, tout dépend de notre façon à aborder cette réalité. On peut apporter des améliorations. Ce qui est important, c’est de prendre conscience de sa façon d’être et d’essayer de tout mettre en oeuvre pour évoluer. Plus on a conscience de son fonctionnement inconscient et plus on aura son libre-arbitre pour ne pas retomber dans des travers inappropriés.  »

 

Patrice Wissenbach lors d’une consultation

 

Vous ne pratiquez plus le magnétisme ?

 »Ayant souhaité me recentrer, je ne pratique plus aujourd’hui le magnétisme. Après une récidive de cancer, j’ai décidé de revenir à l’essentiel plutôt que de m’éparpiller.

Ma compagne a repris le relais. Ainsi entre nous, il n’y a pas non plus de problème d’égo et nous nous complétons bien. Il est primordial pour moi, par rapport à la voyance, d’avoir une personne comme elle qui me soutienne et qui me comprenne.

Dans ma jeunesse, l’incompréhension de mes parents avait été difficile à admettre. Pourtant mon père avait commencé à voir mes facultés avec un autre regard, après un événement. Agé de 14 ans, après avoir pratiqué un tirage, je lui ai prédit qu’il allait changer d’entreprise et que je voyais un incendie autour de lui. Trois mois plus tard, les faits annoncés se produisaient…. »

 

Et votre émission à la radio ?

 »L’émission a lieu sur les ondes de Champagne FM tous les jeudis de 19 h à 20 heures . Les auditeurs appellent librement quand ils le souhaitent. Je réponds en direct à toutes leurs questions et sans avoir effectué une sélection particulière.

Je n’effectue pas de voyance sur Internet. Personnellement je ne crois pas que l’on puisse pratiquer la voyance par écrit. Cela me paraît trop aléatoire. Il y a besoin au minimum d’un support. La voix est un support formidable. Elle communique tellement d’indications au niveau des émotions et du vécu. J’ai besoin de toute cette dimension humaine, d’entendre la personne au téléphone ou de la rencontrer à mon cabinet ou en salons…

Quelque part aussi, j’ai envie de conserver cet aspect relationnel avec tous mes consultants. Je préfère aussi établir mes prédictions d’une manière artisanale. Je ne souhaite pas pratiquer avec une équipe de voyants, à travers un forum, par l’envoi de sms ou tout autre procédé plus moderne… Je demeure un voyant qui préfère exercer dans la simplicité et de manière traditionnelle. Je vais donc poursuivre les émissions à la radio comme voyant officiel.

J’ai aussi un projet d’écriture qui devrait prendre forme. Je souhaiterais témoigner de mon parcours et apporter des conseils. »

 

Et si vous aviez aujourd’hui un message à transmettre ?

 »Je souhaiterais dire aux personnes de se faire confiance et de rester à l’écoute de leur voix intérieure. Pour celles qui seraient désireuses d’ effectuer une consultation de voyance, je leur recommanderais de faire cette démarche dans un esprit sincère et de se fier à leur feeling pour le choix de leur voyant attitré. Tous ces critères assurent une bonne consultation.

J’insisterai une fois encore sur l’aspect éthique de la voyance. Un médium se doit d’être populaire, humble, accessible à tous les consultants et sans jamais s’égarer dans la surmédiatisation. Un voyant peut être compétent pour un consultant et inadapté pour un autre.

N’oublions pas que nous disposons tous de l’intuition.

On peut apprendre à la développer comme la musique. On apprend le solfège mais cela ne signifie pas pour autant que nous deviendrons un jour Mozart.

Aussi un voyant quelqu’il soit, se doit de rester modeste et ne chercher à ne retirer aucune gloire du fait de détenir un don de voyance. »

 

Patrice Wissenbach

Consultation en cabinet à Reims et par téléphone


téléphone03.26.88.94.22


sitewww.patrice-wissenbach.com

 

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La Rédaction

Equipe rédactionnel du site Guide de la Voyance à votre écoute.

Contact : 01.75.43.91.17

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