Stéphane Allix : Le Test : une enquête inouïe La preuve de l’après-vie ?

Stéphane Allix n’a eu de cesse depuis son enfance de s’interroger sur la question de la vie après la mort. Ce besoin de savoir, de comprendre, d’explorer les frontières entre la vie et l’infini  est niché au fond de lui, comme une petite boussole qui guide ses pas.
Le temps a passé. Stéphane Allix est aujourd’hui un journaliste patenté, branché sur le courant de l’inexpliqué.

Fondateur de l’Inrees (Institut de recherche sur les expériences extraordinaires) et du magazine Inexploré, il a écrit de nombreux livres dont « La mort n’est pas une terre étrangère. Il est aussi l’auteur et l’animateur de la série « Enquêtes Extraordinaires » qui a été diffusée sur M6.

Aujourd’hui Stéphane Allix poursuit son chemin et  publie « Le test », le livre qui a changé sa vie.

Pour mettre des mots sur ses propres ressentis, pour récolter les preuves de la survie de l’âme après la mort,  il a choisi de mettre à l’épreuve six médiums spirites réputés à travers un test lié au décès de son père.

Stéphane Allix est un homme rigoureux et cartésien. Mais cette expérience entre terre et ciel  l’a bouleversé au-delà de ses attentes.

Rencontre.


Cet intérêt pour la question de la survie de l’âme après la mort vous accompagne depuis fort longtemps. D’où vient ce besoin de savoir, de comprendre ?

Je pourrais dire que ce désir de percer les secrets de la vie après la mort prend sa source à deux niveaux.

C’est une impulsion intérieure qui me pousse à m’intéresser à ce sujet depuis toujours. Enfant, la mort m’interloquait.  À titre d’anecdote, lorsque notre voisin du dessous est décédé (j’avais moins de dix ans), j’ai demandé à ma mère si je pouvais aller le voir. Ma mère, un peu penaude, m’a accompagné et elle a expliqué à la dame que je souhaitais voir son mari pour lui rendre hommage. Ceci n’est pas un comportement habituel chez un enfant, c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais pour moi, c’était très important.

Au fil des années, ce besoin de savoir est resté niché au creux de mon être. Finalement, il a sans doute guidé mes pas. À 19 ans, je suis devenu reporter de guerre. La mort me fascinait, sans doute de manière un peu morbide. Jusqu’à l’âge de mes 33 ans, cette curiosité était mystérieuse, ambigüe et distante. Elle restait dans le domaine de l’intérêt intellectuel.

Puis en 33 ans, la vie a basculé. Je me trouvais en Afghanistan. Nous étions en avril 2001. Mon frère est mort devant moi, suite à un accident de voiture. Je me suis retrouvé en état de choc, ce qui a créé une sorte d’amnésie durant quelques secondes. J’étais assis par terre. J’ai ressenti en moi de la confusion. Quelque chose me laissait entendre que cette confusion ne m’appartenait pas. Par instinct, j’ai pris la main de mon frère et je lui ai parlé. Je lui ai expliqué qu’il était mort et que j’allais m’occuper de lui.

Avec le recul, j’ai compris que c’était mon intuition qui m’avait conduit à  m’exprimer ainsi.

Besoin  de comprendre

Depuis avril 2001, les autres questions de la vie sont devenues secondaires. Je n’étais plus  en accord avec une société qui me proposait de me divertir et de consommer, je voulais savoir ce qu’était la mort. Et pour cela, j’ai entrepris un vrai travail de recherche sous le prisme de la science et de la rationalité.


Vous avez fondé l’Inrees, vous avez lancé la revue Inexploré, produit des documentaires, écrit des livres….Votre vie s’est littéralement axée sur cette quête personnelle. Votre père est décédé en 2013, une année qui a inauguré un vrai changement dans votre manière d’être et de penser.  À ce moment- là, quel regard portiez- vous réellement sur la mort et l’après- vie ?

En dix ans, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai recueilli de nombreux témoignages, j’ai suivi des scientifiques et des médecins qui travaillent sur le sujet de la conscience, de la vie après la mort, des Expériences de Mort Imminente…J’ai engrangé un savoir. Mais je me suis toujours confronté au manque de preuves qui certifient que « oui, la vie continue après la mort ». J’ai parfois ressenti une sorte de frustration, comme si nous étions tout près de toucher du doigt une réalité, sans y parvenir réellement.

Cette question que l’humanité se pose depuis la nuit des temps, restait en suspens.

Avec cette connaissance, j’étais tout de même assez convaincu que la mort n’était pas une fin.

J’ai classé les discours pseudo scientifiques qui expliquent que la mort du corps est la fin de tout dans le tiroir des croyances.

Nous ne sommes pas encore capables, en raison du manque d’outils scientifiques, de prouver que la vie après la mort existe, mais nous ne pouvons pas prouver le contraire. Ceci laisse donc beaucoup de latitude pour poursuivre cette exploration dans ce monde encore inconnu.

Il faut tout de même souligner que la recherche a permis d’expliquer certains phénomènes. Par exemple, il est prouvé que les Expériences de Mort Imminente ne sont pas le fruit d’hallucinations dues à un problème au cerveau ou à la prise de médicaments. Les Expériences de

Mort Imminente sont « quelque chose d’autre ». Depuis quelques années, des chercheurs se sont penchés sur l’essence même de la  conscience.

Tout laisse penser qu’elle n’est pas le produit de notre cerveau, mais qu’elle est « extérieure ».

En tant que journaliste, j’ai donc récolté tout ce qu’il était possible de recueillir comme informations sur ce sujet.

L’intime est universel

À côte de ce travail d’explorateur, j’ai moi-même vécu des événements qui ont fait jaillir en moi des ressentis, des évidences fugaces. Le fait d’avoir engrangé autant de connaissances scientifiques sur le sujet de l’après- vie a finalement permis à mon mental d’être nourri et d’être « apaisé ».

Dès lors, mes intuitions ont pu remonter à la surface sans être entravées par mon esprit critique sans cesse en questionnement. J’avais plus confiance. J’ai certainement réussi à lâcher prise et j’ai pu recevoir d’autres informations, autrement.

Mon père est tombé malade en 2013. Je l’ai accompagné jusqu’à son dernier souffle. J’ai ressenti au fond de moi avec une puissance bouleversante, qu’il partait autre part.

Cette expérience m’a véritablement transformé. Je touchais enfin du doigt une évidence. Mais j’avais encore besoin de preuves. Je suis journaliste, enquêteur et encore une fois, il me fallait des signes, des faits concrets entre les mains. J’ai donc pensé à mettre en place une expérience inédite…

 

 

Vous publiez le  livre « Le Test ». Parlez- nous de la trame de ce récit unique en son genre…

J’ai décidé de faire un «  test » : j’ai placé des objets dans le cercueil de mon père, sans en parler à personne. Seul mon père était au courant car en insérant ces objets qui l’ont accompagné durant toute sa vie, je lui ai demandé, par la pensée, de rentrer en contact avec des médiums et de leur faire dire quels étaient ces objets.

Puis j’ai rencontré six médiums reconnus pour leur capacité à entrer en contact avec l’au-delà : Henry Vignaud, Pierre Yonas, Loan Miège, Florence Hubert, Dominique Vallée et Christelle Dubois.

À tour de rôle, je leur ai demandé de me délivrer leurs messages. L’objectif étant de voir s’ils arrivaient à me donner le nom des objets cachés dans le cercueil de mon père. Dans le même temps, j’ai ouvert cet échange sur leur vie. Je leur ai posé de nombreuses questions sur leur médiumnité : « comment était-elle apparue ? Comment la vivaient-ils ? Pourquoi pouvait-il être si difficile pour les défunts de donner des mots précis ? »


Extrait « Le test » :
 

« En ce samedi matin du 22 juin 2013, j’ai déposé contre mon père : un long pinceau fin, un tube de peinture acrylique blanche, sa boussole, une édition de poche du Désert des Tartares de Dino Buzzati, un de ses livres préférés, un petit mot glissé dans une enveloppe couleur écrue. J’ai pris soin de photographier chaque objet juste avant de le mettre dans le cercueil. Ensuite je me suis adressé à mon père, regardant le vide au-dessus de lui plutôt que son corps. Je lui ai expliqué ce que je faisais, et que la tâche allait consister pour lui à dire à des médiums de quels objets il s’agissait. Un peu plus d’un an après, j’ai proposé à plusieurs médiums de participer à une expérience au sujet de laquelle je suis resté très évasif… »


Rencontre après rencontre, mon père s’est présenté à chaque fois, en donnant des détails sur sa vie personnelle, sur son parcours, sur ses regrets, sur ses sentiments. D’autres défunts se sont aussi invités à ces échanges, ce qui m’a  notamment permis de recueillir des informations sur ma propre famille.

Au final, le test a bel et bien réussi mais pas de la manière dont je m’y attendais…C’était un peu un jeu du chat et de la souris ! On me donnait des informations, on me faisait des révélations. Je poursuivais mon enquête, ébranlé dans mes propres fondations intérieures.

Puis par l’intermédiaire d’un medium, on me donnait un ou plusieurs noms d’objets cachés. Avec le temps, tout est devenu plus clair. Plus limpide. Comme si, en prenant de la hauteur, tout coulait de source.

Ce test est plus qu’un test. Il est un témoignage, un récit humble et sincère. Il est très personnel bien entendu, mais il a aussi une valeur universelle.
Ce livre a changé ma vie car le journaliste que je suis, s’est autorisé à ressentir pleinement cette énergie qui nous relie. C’est une étape importante dans ma vie. Un tournant. J’ai cultivé mon cerveau de manière très rigoureuse durant 47 ans. J’ai privilégié la science, le discernement. J’ai des bagages solides à ce niveau-là, ce qui me donne confiance.

Et puis, cela peut vous surprendre, mais j’ai découvert il y a quelques années que j’avais aussi des sensations. 

Ces ressentis  sont des outils à prendre en considération car ils peuvent  nous aider à sonder une réalité dans sa  profondeur. Il est certes plus difficile de les décrypter. Mais c’est un travail personnel captivant et très enrichissant.

Partir à la rencontre de soi-même est finalement l’un des plus beaux voyages que l’on puisse s’offrir. Je suis donc prêt à sentir, à ressentir, à écouter et à accepter. C’est une nouvelle page de ma vie qui s’écrit.

 

Livre « Le test », de Stéphane Allix, éditions Albin Michel

Site Inrees : www.inrees.com

 

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La Rédaction

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